Chers collègues,
La question de la santé est une préoccupation majeure de nos administrés et participe à l’attractivité de notre département alors que dans le même temps, elle ne fait pas partie du cœur de nos compétences.
La loi dite 3DS a tout de même renforcé la place des départements dans la lutte contre les déserts médicaux.
Nous partageons le constat de l’urgence à agir pour notre Département qui fait partie des territoires français particulièrement touchés par cette problématique.
Toutefois, nous ne pensons pas que la création d’un centre de santé départemental soit un moyen efficace de lutter contre les déserts médicaux.
En effet, créer un centre de santé départemental ne réglera pas notre problème principal d’attirer des médecins en Seine-et-Marne.
Il nous faut donc continuer à créer un environnement favorable à leur arrivée comme nous pouvons le faire en matière économique avec les installations d’entreprises.
Pour ce faire, nous pourrions renforcer notre accompagnement financier aux communes et intercommunalités parfois démunies afin de les aider dans leurs projets de santé en matière d’équipement et d’installation.
Ainsi, nous devons dans un premier temps nous appuyer sur les EPCI et le contrat local de santé menés sur les territoires en lien avec les CPTS et les autres acteurs comme la CPAM ou encore l’ARS.
Bâtissons avec les collectivités Seine-et-Marnaises une politique de santé de proximité.
Dans le même temps, nous devons avoir une politique proactive pour garder nos étudiants en médecine qui terminent leur cursus en Seine-et-Marne.
Dans ce budget 2023, 40 000 euros sont prévus pour aider ces étudiants alors qu’en parallèle 42 000 euros seront alloués pour faire de la communication avec un bus et des flyers.
Une meilleure réallocation de ces fonds pourrait être imaginée afin d’intensifier notre action vis à vis des futurs médecins qui font leurs études dans notre Département et de ceux qui pourraient les rejoindre.
Merci à tous.
